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Quelques idées d'associations au jardin

Extraits

"Le myosotis profite aux framboisiers, les oeillets d’inde aux tomates, la menthe verte éloigne les pucerons des rosiers, le fenouil et le thym, plantés à proximité des salades, protègent ces dernières des limaces, la ciboulette ou l’ail aux pieds des pommiers leur évitent la tavelure (tâche brune sur les feuilles ou les fruits)"

→ Voir article "Jardin Bio" sur Toogezer

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Par isabelle • Fiches conseils • Mercredi 15/07/2009 • 0 commentaires  • Lu 2041 fois

Construction d'un nichoir à chouette chevêche

 Réalisé avec des matériaux de récupération : une boîte à vin, des chutes de bois.
 
Le tasseau du fond permet de faire tenir un plancher sur 3/4 de la longueur
 
 







A l'étage, un système de quinconce évite à la lumière de trop rentrer. Ø de trou d'entrée : 7 cm





             








            Les deux niveaux permettent à la nichée d'être logée bien au noir en bas


















Un petit tasseau rainuré est positionné au niveau bas pour aider les oisillons lorsqu'ils voudront grimper pour s'envoler













Le devant est fermé par deux panneaux fixes et un ouvrable pour nettoyer le nichoir

 
Un toit plat en débord est posé pour protéger l'entrée des pluies.
Un tasseau solidement vissé va permettre de fixer le nichoir à l'arbre par un fil de fer
 
Deux couches d'huile de lin naturelle sont passées sur les extérieurs pour le protéger des intempéries.
Placer de la paille ou des copeaux de bois (mais pas de bois exotique) dans le fond

A télécharger : plan.pdf
 
Où le poser : les endroits favoris des Chevêches sont des prairies pâturées, bordées de vieux arbres  avec de nombreux piquets de clôture.
Les grands parcs, les veilles ruines ou les bâtiments agricoles sont aussi souvent fréquentés.

Découvrir la chouette chevêche
Article sur ce blog :  Mieux connaître la chouette chevêche
Photo Johug :
 Un site spécialisé, pour apprendre à reconnaître son cri : www.noctua.org


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Par bruno • Fiches conseils • Dimanche 15/02/2009 • 0 commentaires  • Lu 21624 fois

Construire un nichoir à passereaux

Fiche technique LPO

Conditions pour réussir un nichoir 
Toutes les conditions de confort et de sécurité pour que les oiseaux réussissent leur nichée doivent être réunies. Le nichoir doit être suffisamment grand, avec une base de 12x12 cm au moins et une hauteur de 15 cm minimum entre le trou d’envol et le fond du nichoir (sauf préconisations contraires). 
Il doit être résistant et imperméable aux intempéries. Evitez les nichoirs aux parois trop minces, montés de façon douteuse ou présentant des fissures. 
Il doit imiter au mieux les conditions naturelles. L’intérieur est laissé brut, non traité et non raboté pour que les oiseaux puissent sortir en 
s’accrochant aux rugosités du bois. L’extérieur est de couleur neutre, le mieux étant de le laisser se patiner ou de le recouvrir d’écorce. 
Chaque espèce possédant des exigences particulières, le nichoir doit être adapté à l’oiseau que vous souhaitez accueillir, étant entendu que l’environnement immédiat est favorable à cette espèce.

Plan de construction et matériaux






Protection du bois

L’intérieur du nichoir doit impérativement rester brut. 
Par ailleurs, il faut éviter de vernir, peindre ou traiter l’extérieur du nichoir car les produits utilisés peuvent être répulsifs, voire toxiques, pour les oiseaux. Certains bois, comme le mélèze ou le cèdre rouge, sont imputrescibles ; d’autres sont déjà traités (par des sels de cuivre ou de borax) et n’ont pas besoin d’être protégés. Sinon, préférez l’imprégnation à la cire d’abeille, les lasures utilisés en apiculture ou l’huile de lin, inoffensifs pour l’environnement. Pour foncer les bois clairs, le brou de noix peut être utilisé. 

La pose du nichoir 

Son emplacement 
Jamais en plein soleil ou à l’ombre complète. Le trou d’envol doit être à l’opposé des vents dominants et le nichoir légèrement penché vers l’avant pour protéger les oiseaux des intempéries. Une orientation est-sud-est du trou d'envol est conseillée. 
Le nichoir doit être installé dans un endroit calme, sur un mur ou un arbre, hors de portée des curieux à deux ou quatre pattes. Evitez de le fixer sur un arbre recouvert de mousse, le tronc étant humide, ni aux branches d’un peuplier ou d’un bouleau car 
elles sont fragiles et cassantes. 
Si après 2 - 3 ans, le nichoir n’a jamais été occupé, vérifiez que vous avez bien respecté tous ces conseils et recherchez un autre emplacement. 
 
La fixation 
Veillez à ce que le nichoir soit solidement fixé. La barre de fixation doit être vissée sur le nichoir. Pour éviter de blesser l’arbre et pour resserrer la fixation, disposez un morceau de planche ou de bois entre le tronc et le fil de fixation, de préférence du fil électrique gainé. 
 
La période d’installation 
Dès l’automne ou au début de l’hiver car certains oiseaux, comme les mésanges, recherchent très tôt les sites favorables et d’autres, comme le troglodyte mignon, y dorment parfois en hiver.

La protection contre les prédateurs 
Evitez de disposer le nichoir au faîte d’un mur ou à proximité de branches horizontales, facilement accessibles aux chats et autres prédateurs. Supprimez le perchoir éventuellement incorporé au nichoir qui leur facilite l’accès. Une plaque métallique autour du trou d’envol empêchera les pics, lérots et écureuils de l’agrandir pour détruire la nichée. Contre les grimpeurs, vous pouvez fixer autour du tronc une chaîne-herse Stop-minou ou bien des branches épineuses dirigées vers le bas, voire du barbelé ou une plaque métallique. Assurez-vous au préalable que ces protections ne soient pas dangereuses pour les enfants.

Le nombre de nichoirs à installer 
La plupart des oiseaux défendent leur territoire contre les intrus de la même espèce. Il est donc inutile, voire néfaste, de disposer en trop forte densité des nichoirs destinés à une même espèce (même type, même diamètre de trou d’envol). 
Aussi, il est bon de varier les modèles et de respecter des distances minimales entre deux nichoirs identiques : 
- 15 à 20 m pour la mésange bleue, le gobemouche gris 
- 40 à 50 m pour la mésange charbonnière 
- 70 à 80 m pour le rougequeue à front blanc, la sittelle torchepot 
- 200 m pour la bergeronnette grise. 
Par contre, les moineaux friquet et domestique ou l’étourneau sansonnet peuvent nicher en colonie et les nichoirs peuvent être proches les uns des autres. 
 
Le suivi et l’entretien du nichoir 

N’entrez pas dans la vie intime de vos hôtes en ouvrant le nichoir durant la période de nidification, ils risqueraient fort d’abandonner leur progéniture. 
Avec des jumelles, à l’affût, vous pourrez suivre de loin les allées et venues des parents et les premières sorties des jeunes. 
Chaque année, nettoyez le nichoir pour prévenir les risques de maladie et les invasions de parasites. Videz-le de tous ses matériaux, brossez l’intérieur avec une brosse métallique. Si besoin est, passez un coup de chalumeau pour détruire les parasites ou badigeonnez à l’essence de thym ou de serpolet. Réparez le nichoir ou colmatez-le si nécessaire et vérifiez la solidité de la fixation. 
Effectuez ces travaux après la saison de reproduction. L’idéal est en septembre-octobre, car il y a alors peu de risques de déloger des chauves-souris, un loir ou un lérot, des guêpes ou autres hyménoptères qui élisent parfois domicile dans les nichoirs. 

D'après la fiche LPO "Nichoirs pour les passereaux" (en téléchargement, format pdf)
-> Voir la page du site consacrée aux refuges LPO

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Par bruno • Fiches conseils • Dimanche 18/01/2009 • 0 commentaires  • Lu 50713 fois

Le nourrissage hivernal

Infos tirées du livret "L'Observation des Oiseaux" par Eric Lapous

Devant cette période de grande froidure, il est important de bien approvisionner nos mangeoires (les longues périodes de gel et de neige minimisent pour les oiseaux leur quête de nourriture)
Règles à respecter :
- si on commence le nourrissage, il doit se poursuivre jusqu'à la fin de la saison hivernale.
- mettre la nourriture à heure fixe (tôt le matin et en fin d'après midi pour qu'ils puissent constituer leurs réserves calorifiques.
- endroit dégagé à l'abri des chats (placer la mangeoire sur un poteau de 1,60m de haut ou la suspendre à une branche)
Menus conseillés :
- tournesol noir ou strié (beaucoup plus gros), noix concassées, arachides suspendues en brochette -> feront la joie des mésanges,des sitelles
- graines moyennes : chanvre, millet, blé, maïs, tournesol noir -> attireront verdiers, chardonnerets, pinsons, tarins des aulnes, rouges-gorges, moineaux domestiques...
- ne pas oublier les graisses : saindoux, marguarine 
- l'eau est très importante, les  oiseaux ont besoin de s'abreuver souvent -> leur mettre un récipient peu profond. Pour que l'eau ne gèle pas, mettre quelques gouttes de glycérine ou d'alcool de fruit.
- Evitons de leur donner des aliments salés, du pain même frais, ni de la viande (sauf pour les chouettes)

Bonnes observations !!

Abreuvoir : deux petites mésanges bleues se baignent alors qu'il gèle car nous avons mis un peu d'eau tiède...


mangeoire simple sur poteau pour éviter les chats



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Par bruno • Fiches conseils • Jeudi 08/01/2009 • 0 commentaires  • Lu 2104 fois

Quelques abris pour l'hiver -- Photos

atelier du dimanche 7 décembre 08

Bien abrités et surtout bien équipés grâce à notre hôte                                                                     
                   

le réseau TRAME VERTE a construit quelques mangeoires pour  

les oiseaux d'Asnières


  
Vastes pour acceuillir toutes les diverses espèces                                                                                              

                 
                              Ou plus rustique mais fonctionnelle


 
                    Avec en plus un aspect chalet pour le coup d'oeil ,

que les mésanges noires ou à longue queue apprécieront peut-être,
 
surtout si elle est bien remplie de graines de tournesol
                     



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Par jean-louis • Fiches conseils • Vendredi 12/12/2008 • 0 commentaires  • Lu 8558 fois

Recherche de matériel

pour nichoirs à insectes

Pour le verger conservatoire, mais aussi pour vos jardins, 

j'ai un modele de nichoir à CHRISOPES



Qu'est-ce que les CHRISOPES ? : c'est un insecte formidable dont les larves mangent chaque jour environ 70 pucerons ou araignées rouges ou autre petits indésirables de ce genre.

C'est l'équivalent de la coccinelle, mais il est beaucoup plus frequent naturellement dans notre région.


Pour faire ces nichoirs rapidement et à moindre coût, je recherche des boites à crochetsutilisées par les couvreurs.

Si vous avez un contact ou une idée pour récupérer ces boites, merci de nous l'indiquer.

Avec quelques clous et planchettes sur l'avant cela fera des magnifiques nichoirs ;

Et sans produits chimiques!!!



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Par jean-louis • Fiches conseils • Samedi 29/11/2008 • 0 commentaires  • Lu 2083 fois

Jardiner grâce aux insectes (3)

Abri à coccinnelles

Idée piquée dans le très beau jardin de l'abbaye de Valloires, Vallée de l'Authie (80), rénové par Gilles Clément.


 
Les larves de coccinnelles sont de grandes dévoreuses de pucerons

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Par isabelle • Fiches conseils • Vendredi 25/07/2008 • 0 commentaires  • Lu 1818 fois

Lutter contre la cloque du pêcher

Le déguiser en arbre de Noël

Vu à l'AMAP de Crosmières : pour éviter la cloque du pêcher, Alain qui cultive 6 hectares de légumes en bio et "jardinier d'oiseaux" lui aussi, accroche dans ses arbres des petits pochons remplis de coquilles d'oeufs crus. Radical : aucun n'a vu ses feuilles cloquer, sauf un, le chien s'étant escrimé à jouer avec les pochons et ayant fini par les faire tomber !
Comme notre pêcher en était au point qu'il n'a même plus de feuilles (elles ont fini par toutes se dessécher sous la maladie), nous avons essayé cette méthode en accrochant quelques petits pochons réalisés avec les restes d'une boîte de gazes, remplies des coquilles d'oeufs de l'omelette. On vous dira si ça marche aussi chez nous !!
 
Et vous, vos petits trucs pour ne pas traiter, c'est quoi ?

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Par isabelle • Fiches conseils • Mercredi 25/06/2008 • 0 commentaires  • Lu 3661 fois

Jardiner grâce aux insectes (2)

nichoirs à insectes

Voici deux nichoirs à insectes, facile à réaliser, pour attirer les crysopes, grands dévoreurs de pucerons et acariens.
Ils peuvent également favoriser l'installation d'abeilles solitaires qui aideront à la polennisation :



A découvrir au verger conservatoire


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Par bruno • Fiches conseils • Dimanche 22/06/2008 • 0 commentaires  • Lu 3892 fois

Association des espèces pour mieux défendre le potager contre les maladies

et ne pas traiter

Pour éviter d'avoir des problèmes de maladies dans le jardin :
planter des fraisiers avec de l'ail
contre l'oïdium : planter de l'ail et de la ciboulette

contre les campagnols : planter de l'ail et des fritillaires

contre les fourmis : planter de la lavande, de la marjolaine

contre les nématodes : planter des oeillets d'inde

contre la pourriture grise : planter de l'ail 

contre les pucerons : planter des capucines ou du Tanacetum vulgare

contre la rouille : planter de la ciboulette ou de l'absinthe

contre les taupes  : planter des euphorbes, et fritillaires

contre la mouche de la carotte : cultiver les carottes près des poireaux des oignons et échalotes 

contre la mouche du chou : cultiver les choux près des tomates des céleris

contre la mouche de l'oignon : cultiver les oignons près des carottes

contre la mouche des semis : cultiver les haricots près des tomates 

contre la teigne du poireau : cultiver les poireaux près des carottes et céleris

D'après Thierry Jouet, le jardin biologique


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Par isabelle • Fiches conseils • Samedi 17/05/2008 • 0 commentaires  • Lu 1787 fois